REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

DOMAINE D'EXPERTISE

Education et protection

FINANCEMENT

Centre de Crise et de Soutien

L'environnement d'apprentissage est très défavorable en Vakaga, en raison du manque d'infrastructures scolaires (en dehors des constructions réalisées par TGH, les rares écoles existantes sont faites de matériaux périssables¹), cumulé au manque d'enseignants (seuls onze enseignants titulaires ont été déployés en 2017 sur les 45 écoles de la Vakaga, et seulement deux étaient effectivement présents sur le terrain, les écoles fonctionnant uniquement avec des maitres-parents).

Les écoles sont également très peu équipées (459 tables-bancs pour 45 écoles). Le taux de scolarisation de base du Fondamental 1 des filles est largement inférieur à celui des garçons (41% contre 59%, alors que le niveau national est 65% / 79%).

Alphabétisation Birao

Deux axes prioritaires de travail se dégagent pour une intervention efficace :

• un soutien technique et matériel (infrastructures et équipement) ;
• le renforcement des capacités des institutions nationales et du corps enseignant (enseignants ou maitres-parents issus de la communauté).

Afin d'offrir une réponse globale et complète aux besoins en éducation de la Vakaga, TGH articule son intervention autour de deux axes de travail identifiés :

• Une étude sur le déploiement de tablettes compilant plusieurs fiches pédagogiques afin de proposer des supports de travail innovants.
• La construction de 14 salles de classe et 9 latrines dans 4 écoles des localités de Vodomassa, Zanzir, Sikikédé et Matala, et la fourniture en mobiliers scolaires. Les écoles les moins bien dotées sont recevront aussi des matériels pédagogiques et kits scolaires destinés aux élèves et aux enseignants. 

Formation alphabétisation Birao

La formation de 97 maitres-parents, avec l'appui de l'Inspection d'Académie, renforcera les capacités et les moyens des acteurs de l'éducation. Des sensibilisations à l'hygiène et à la scolarisation des filles seront également mises en place dans les écoles.

¹Selon l'annuaire statistique 2016/2017 du ministère de l'Education Primaire, Secondaire, Technique et de l'Alphabétisation (MEPSTA), 48,7% des écoles de la Vakaga sont en « mauvais état ».